VOICI COMMENT LE PRÉSIDENT DU REAL MADRID A FAIT CRÉER LE PSG
De tradition, les dirigeants du Real Madrid s’entendent avec ceux du Paris Saint-Germain comme le démontre le récent échange de gardiens de buts des deux clubs lors du dernier mercato. PSG qui avait du mal à trouver un gardien de classe mondiale, a pu recruter Keylor Navas que Zinedine Zidane déclarait pourtant intransférable. En même temps, Alphonse Areola du PSG prenait la direction de la Maison Blanche pour rester au banc.
En fait, les relations entre les clubs de la capitale espagnole et de la capitale française datent depuis de longues années. Dans les années 70 , la ville de Paris n’avait pas d’équipe de football professionnelle, contrairement à Reims ou Marseille. Il fallait donc construire un stade, le Parc des Princes, mais surtout créer de toutes pièces une équipe ! Pour susciter l’adhésion populaire, une consultation avait été organisée en février 1969. Le nouveau club s’appellera le Paris Football Club (PFC).
Mais comment y parvenir ? Un certain Santiago Bernabéu, dirigeant du prestigieux club espagnol, Real Madrid, soumet à son ami Jacques Ferran, membre du comité du PFC, l’idée de fidéliser les futurs supporters en devenant des « socios » (associés). Mais il n’y a toujours pas d’équipe.
À Saint-Germain-en-Laye, non loin de Paris, une équipe amateur, vient de disputer un quart de finale de la Coupe de France. Paris tiendra les finances, Saint-Germain les installations. Le 31 juillet 1970, le Paris Saint-Germain Football Club naît officiellement et débute en Division 2.
A la fin de la réunion entre Santiago Bernabéu et la direction parisienne, le président du Real Madrid leur aurait dit : « Ne comptez que sur vous et sur l’amour des Parisiens. Commencez au plus bas comme nous l’avons fait et un jour, peut-être, nous retrouverons-nous face à face au plus haut ». Et voilà le PSG qui s’apprête à disputer une nouvelle fois, deux matchs de ligue des champions.
Pour l’instant, le PSG respecte le droit d’ainesse puisque que c’est toujours le club madrilène qui remporte leurs confrontations.