Afrique Opinion Politique

VOICI LE DISCOURS DE PAUL BIYA QUI CIRCULE DÉJÀ DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX

Camerounaises,
Camerounais!
Mes chers compatriotes!
J’ai décidé de mettre le Palais de l’Unité en location pendant les six ans restants de mon mandat à la Présidence de la République du Cameroun. L’argent ainsi engrangé nous permettra de finir les chantiers de la CAN 2021 et d’augmenter les capacités d’accueil dans nos prisons afin de disposer de places supplémentaires pouvant accueillir dès demain tous les indélicats de mon actuel gouvernement. Je demande d’ailleurs au Premier Ministre de m’apporter sa propre démission et celle de tout son gouvernement.
D’importantes réformes constitutionnelles sont en cours d’élaboration, notamment la suppression du poste de Premier Ministre, et la création du poste de Vice-président de la république. Il va sans dire que cet état de choses entre en droite ligne des mesures envisagées pour l’apaisement du climat socio-politique du pays.

Dans le même ordre d’idées, j’annonce un recrutement massif à la fonction publique et dans le secteur parapublic où 40 milles postes sont à pourvoir. Par ailleurs, l’inscription dans les universités d’état est désormais gratuite. Pour ce qui est des grandes écoles, j’ai décidé d’interdire l’admission des enfants de hauts commis de l’état et de hauts gradés de l’armée, pour permettre aux couches défavorisées d’atteindre les hautes fonctions dans notre administration.

Chers compatriotes!
Je sais que vous attendez tous que je me prononce sur la crise anglophone et sur les leaders politiques incarcérés. J’appelle toutes les bonnes volontés à se mettre autour d’une table, d’abord à Bamenda, ensuite à Buéa et enfin chez-moi à Mvomeka’a, pour un dialogue qui va malheureusement exclure la fameuse BAS qui n’a pas droit au chapitre, du moins, tant que je préside aux destinées de ce pays en tant que Nnom Nguii. J’accorde du sursis au Cardinal Christian Tumi. En ce qui concerne les leaders politiques, je tiens à rappeler qu’ils ne sont pas incarcérés pour une cause politique. Ils ont commis des infractions de droit commun et doivent répondre devant les juridictions compétentes, conformément aux dispositions des lois en vigueur. Tous ceux qui montreront leur humilité au peuple camerounais pourront bénéficier de la grâce présidentielle si tant est leur souhait.

Camerounaises, Camerounais!
Je ne démissionne pas. Mon prédecesseur Ahmadou Ahidjo m’a bien expliqué comment je devrais faire si jamais l’idée me passait par la tête. En attendant que ce moment arrive, je dois conduire le Cameroun à la galaxie des grandes puissances. Mettez-vous résolument au travail.
Vive le Cameroun!

Nb: parodie prise sur le mur de Carole Kangalaise

Articles Similaires

Quitter la version mobile