VOICI LES 10 PAYS OÙ LES FEMMES ÉPOUSENT PLUSIEURS HOMMES
La polyandrie est considérée comme la poule qui chante dans la basse-cour. C’est la femme qui commande, porte la culotte, choisit ses époux, et les répudie. De nombreux cas de polyandrie ont été enregistrés dans le passé dans plusieurs tribus. Les femmes étaient autorisées à épouser plusieurs hommes et même des frères de la même famille. Cette pratique qui n’est plus très courante, subsiste.
En effet, la polyandrie est pratiquée au Tibet au Népal. Ce système semble avoir été instauré pour éviter la dilapidation des propriétés. L’époux qui passe la nuit dans la chambre conjugale a un petit signe pour prévenir les autres : il laisse ses chaussures devant la porte.
Dans le village népalais de Bargaun, perché à 3 000 mètres dans l’Himalaya, vivent les Nyinba. Non loin du Tibet, ce peuple partage avec lui la religion, la culture et cette tradition du mariage entre une femme et plusieurs frères. C’est la forme de polyandrie la plus typique, appelée « polyandrie fraternelle » ou « adelphique ».
Au Paraguay, environ 60% des enfants nés dans la tribu Ache ont un ou deux pères secondaires. La polyandrie est considérée avantageuse pour les enfants, puisque ceux-ci ont plusieurs pères qui leur apportent des ressources.
Au Nigeria, le peuple Irigwe qui vit à l’ouest du plateau, Jos, est un peuple unique d’environ 17 000 personnes pratique la polyandrie même si elle est actuellement combattue. Les Irigwe nigérians ont pratiqué la polyandrie pendant de nombreuses décennies jusqu’à son interdiction en 1968. Auparavant, les femmes avaient le droit d’avoir un «co-mari» et de se déplacer librement d’un foyer à l’autre, et la paternité de leurs enfants était attribuée au mari que la femme a passé plus de temps.
Au Kenya, les Maasaï sont un groupe ethnique nilotique vivant dans le nord, le centre et le sud du Kenya et le nord de la Tanzanie. Plusieurs cas de polyandrie ont été enregistrés dans le passé. Cependant, aujourd’hui, cette pratique n’est plus courante.
En République Démocratique du Congo, dans les provinces voisines du Kasaï occidental (centre) et de Bandundu (centre-ouest) on permet aux femmes d’avoir plusieurs maris. il existe même une coutume de « femme commune » entre plusieurs hommes. Parfois l’homme le plus viril du groupe met au point un plan pour devenir le mari exclusif de la femme
En Inde, la polyandrie était pratiquée à Jaunsar-Bawar, Uttarakhand. C’était également courant dans la région de Kinnaur, qui fait partie de l’Himachal en Inde. Une femme qui recevait jusqu’à douze amants était alors considérée comme mariée.
En dehors de Kinnaur, la polyandrie était pratiquée dans le sud de l’Inde parmi les tribus Todas des Nilgiris et Nanjanad Vellala de Travancore. Bien que les unions polyandres aient disparu des traditions de nombreux groupes et tribus, elles sont encore pratiquées par certains Paharis, en particulier dans la région de Jaunsar-Bawar, dans le nord de l’Inde.
En Chine, le peuple tibétain des parties népalaises de la Chine a pratiqué la polyandrie jusqu’en 1960, après avoir été annexé par la République populaire de Chine. Ils pratiquaient la «polyandrie fraternelle» qui consistait à épouser les frères de la même famille.
Chez les Mosuo, en Chine, les femmes vivent leur vie sexuelle de façon très libérée, ce qui leur a valu un tourisme sulfureux. La polyandrie y est pratiquée depuis au moins 33 siècles, Les enfants appartiennent au clan de la mère.
En Amérique du Sud, les Bororos sont un peuple autochtone du Brésil qui vivait dans l’État du Mato Grosso et pratiquait la polyandrie. Les Bororos associent l’odeur corporelle à la force vitale de la personne et l’odeur de la respiration à l’âme de la personne. Le peuple Tupi, qui pratiquait aussi la polyandrie, était l’un des peuples autochtones les plus nombreux au Brésil avant la colonisation.