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WYDAD ET ESPÉRANCE DE TUNIS SAISISSENT LE TAS CONTRE LA CAF

Après avoir brandi le trophée de vainqueur de la ligue des champions d’Afrique, l’Espérance a été dépossédée de son titre suite à la décision de la CAF de faire rejouer la finale sur un terrain neutre. La direction de l’Espérance  de Tunis a reçu  mercredi 12 juin 2019 une correspondance de la part de la CAF, contenant la décision de son président Ahmad Ahmad de rejouer la partie de la finale retour de la Ligue des champions d’Afrique. L’Espérance s’est  donc se dirigée  vers le TAS pour faire appel de cette décision.

Le Wydad de Casablanca lui aussi,  va faire appel suite à la décision du comité exécutif de la Confédération africaine de football de faire rejouer la finale retour de Ligue des Champions, en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Le Wydad réclame tout simplement une victoire sur tapis vert en application des règlements de l’insistance dirigeante du football africain.

La CAF a en effet annoncé, le 5 juin à Paris, que la rencontre Espérance-Wydad sera rejouée en dehors de la Tunisie suite aux “conditions de jeu et de sécurité qui n’étaient pas réunies lors du match retour de la finale de la Ligue de champions de la CAF, empêchant le match d’arriver à son terme”.

La Confédération africaine de football a pris cette décision en se basant sur l’article 7 du règlement de la Ligue des champions qui stipule que “le service d’ordre du pays hôte doit assurer la sécurité de tous les membres de l’équipe visiteuse ainsi que celle des arbitres, du commissaire et du coordinateur général appelés à diriger le match. Le service d’ordre doit empêcher toute invasion du terrain et toute attaque contre les joueurs et/ou officiels, dans et en dehors du stade”.

La loi mentionne que “si l’arbitre est obligé d’arrêter définitivement le match avant sa fin règlementaire à cause d’une invasion du terrain ou d’une agression contre l’équipe visiteuse, l’équipe hôte sera déclarée perdante et sera éliminée de la compétition, nonobstant les sanctions prévues par les règlements”.

Décidément, Ahmad Ahmad est plongé dans une zone de turbulences où il ne sait plus où atterrir. Acculée  des des deux côtés, la CAF tangue.

 

 

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