YAYA TOURÉ PREND LA SORTIE D’UNE SOURIS À L’OLYMPIACOS
Le 15 août 2006, Yaya Touré quittait la Grèce et l’Olympiacos pour rejoindre Monaco en France (2006-2007), puis le FC Barcelone, en Espagne (2007-2010 et enfin l’Angleterre et Manchester City (2010-2018), des clubs haut de gamme en Europe.
Mais 4401 jours, soit 12 ans et 18 jours, après avoir abandonné la tunique du Pirée, l’enfant prodige revenait dans son ancien club où il a signé un contrat de deux ans assorti d’un salaire annuel de 2,2 millions d’euros (1,4 milliards de FCFA). Et tout s’arrête maintenant.
Qu’est-ce qui n’a pas marché? Considéré comme l’un des meilleurs milieux de terrain du monde, après avoir brillé au FC Barcelone, puis à Manchester City, Yaya Touré a atterri à l’Olympiacos il y a seulement trois mois, sous les crépitements des flashs, accueilli en mégastar. Tout laissait entrevoir une réussite grâce à son gabarit dans ce championnat chaud bouillant qu’il connaissait si bien et qui l’a révélé . Et patatras!
Yaya Touré fait ses valises et est mis dehors en plein froid, sans même attendre le mercato d’hiver qui commence en janvier !
En surpoids, utilisé seulement à 5 reprises toutes compétitions confondues (pour un total de 222 minutes de jeu), le milieu de terrain de 35 ans, ressemblait déjà à un meuble de musée incapable de retrouver sa puissance et son rendement du passé. Son agent Dimtri Seluk, complètement désespéré avait commencé à solliciter l’ouverture de la porte au club, pour le laisser partir.
Un échec cuisant et scénario humiliant pour l’ancien capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, quatre fois désigné Ballon d’Or africain par la CFA, et souvent nominé parmi les prétendants au Ballon d’Or France Football .
D’après la presse locale, les deux parties ont trouvé un accord pour résilier à l’amiable le contrat . Avant même que la nouvelle soit officialisée par le club, l’Ivoirien avait déjà fait ses adieux à ses coéquipiers.
Après cet échec, on peut imaginer que le quadruple Joueur Africain de l’année va aller se décarcasser aux États-Unis. Ah, non! Les joueurs africains préfèrent des destinations touristiques comme en Chine, au Qatar, et non rentrer au bercail comme le font les grands joueurs sud-américains en général et brésiliens en particulier. C’est ce qu’a fait Aristide Bance qui est venu se relancer en Côte d’Ivoire.